Le Relamping

Le relamping tertiaire consiste à rénover un système d’éclairage en remplaçant les dispositifs existants par des dispositifs plus économes en...

Le relamping tertiaire consiste à rénover un système d’éclairage en remplaçant les dispositifs existants par des dispositifs plus économes en énergie, tels que la technologie LED. Cette opération offre de nombreux avantages, notamment une réduction de la consommation électrique, une réduction des coûts d’exploitation et de maintenance, ainsi qu’une amélioration de la qualité de l’éclairage.

Les Avantages du Relamping Tertiaire

Le relamping peut être particulièrement avantageux pour les bâtiments tertiaires, où l’éclairage représente une part importante de la consommation énergétique. Selon le Cèdre, la part de l’éclairage dans la consommation énergétique d’un bâtiment tertiaire est comprise entre 16% et 22%2En remplaçant les dispositifs d’éclairage classiques par des systèmes LED, il est possible de diviser par 2,5 cette part de consommation, ce qui représente une économie significative2.

Le relamping tertiaire offre également des avantages écologiques. En effet, la technologie LED est plus sobre en matière de consommation énergétique et permet donc de réduire l’impact environnemental du bâtiment2. Les dispositifs LED, avec leur durée de vie prolongée, réduisent les déchets et optimisent l’utilisation des ressources.

Outils pour Évaluer les Avantages du Relamping

Il existe plusieurs outils pour vous aider à calculer les avantages du relamping pour votre bâtiment. Par exemple, l’application web YESSS TOOLS vous permet de sélectionner différents paramètres (prix moyen du KW/H, nombre d’heures et de jours, catégories d’ampoules) pour obtenir un graphique estimatif du relamping et un tableau estimant le coût1.

Le relamping, adoptant des sources lumineuses économes en énergie, est crucial dans un contexte de transition environnementale. en effet, Il implique le remplacement des anciennes ampoules énergivores, répondant ainsi aux normes actuelles. On utilise aussi le terme « relampage ».

Choisir l’Éclairage Adapté : Caractéristiques Essentielles

Depuis le 1er septembre 2018, les ampoules halogènes sont interdites à la vente, tout comme les ampoules à incandescence, qui ont connu le même sort en début 2013. Malgré cette interdiction, ces ampoules polluantes et énergivores persistent dans les foyers, les immeubles et autres bâtiments équipés d’éclairage.

Pour bien choisir son éclairage en fonction des espaces et des besoins, il faut en connaître les caractéristiques suivant :

Flux lumineux, en lumens (lm) :

Quantité de lumière totale sortant du luminaire.

Puissance, en Watts (W)

Efficacité lumineuse, en lumens par watt (lm/W) :

Quotient du flux lumineux total sortant du luminaire par la puissance totale consommée par ce luminaire.

Durée de vie utile médiane, en heures (h) :

Durée de fonctionnement à l’issue de laquelle 50 % d’une population de modules LED ou luminaires LED encore opérationnels de même type présentent un flux lumineux au moins égal à x % du flux lumineux initial. X correspondant au facteur de maintien du flux lumineux.

Exemple : L90 = 75 000 signifie qu’après 75 000 heures de fonctionnement, la moitié des modules LED encore opérationnels délivrera un flux au moins égal à 90 % du flux lumineux initial.

Température de couleur, en kelvins (K) :

Elle varie des teintes chaudes, à dominante orangée(< 3 000 K), aux teintes froides, d’un aspect bleuté, (< 6 500 K).

Étalement initial de coordonnées trichromatiques (niveaux d’ellipses de McAdam ou SDCM) :

Qualifie l’homogénéité de la couleur de la lumière d’un type de luminaires. Plus la valeur est faible, plus la couleur de lumière est homogène. Les valeurs conventionnelles sont 3, 5, 7 ou 7+.

Indice de rendu des couleurs (IRC ou indice Ra) :

Capacité d’une source de lumière à restituer fidèlement les couleurs telles qu’elles apparaissent en éclairage naturel. Sa valeur doit être comprise entre 80 et 100.

IK :

La norme NF EN 50102 définit la résistance aux chocs mécaniques, symbolisée par les lettres IK suivies d’un chiffre.

IP :

Il détermine le degré de protection contre la pénétration des corps solides (1er chiffre) et des liquides (2e chiffre). L’UGR (Unified Glare Ratio), indiqué pour qualifier l’éblouissement, est une donnée de projet liée aux calculs d’éclairage. Un outil pour le choix : la « Charte LED », signée par la Fédération des distributeurs de matériels électriques et le Syndicat de l’éclairage, et recommandée par les métiers de la prescription et de l’installation électrique, présente l’ensemble des critères de qualité des luminaires LED, avec les références des normes européennes qui les définissent et permettent de les évaluer. Un luminaire de qualité doit pouvoir présenter les valeurs relatives à ces critères.

Les Luminaires

Un luminaire est un appareil qui permet de répartir, filtrer, transformer et diriger le flux lumineux émis par la ou les sources de lumière qu’il renferme et protège. Il présente des caractéristiques esthétiques, mécaniques, électriques et optiques qui constituent des critères essentiels lors du projet d’éclairage. La photométrie du luminaire, représentée par la distribution de ses intensités lumineuses (en candélas par kilolumen : cd/klm), indique dans quelle direction et avec quelle intensité le luminaire éclaire. L’efficacité énergétique ou lumineuse du luminaire correspond à sa capacité à produire de la lumière pour un watt consommé. Elle s’exprime en lumens par watt (lm/W). La plupart des luminaires sont équipés d’un appareillage pour faire fonctionner leur source. Un ballast, pour les lampes fluorescentes ou à décharge, et un convertisseur ou driver, pour les LED. Les appareillages électroniques permettent la gestion performante de l’éclairage : détection, gradation, scénarios lumineux.

En termes d’efficacité et de durée de vie, les sources lumineuses à LED surpassent aujourd’hui toutes les anciennes technologies. Le moyen le plus efficace de diminuer les coûts de fonctionnement réside dans une solution avec gestion qui réduit à la fois la consommation d’énergie et les frais de maintenance.